Adam, Eve et descendances…

Nombreux sont ceux qui, encore aujourd’hui, pensent avoir Adam et Eve pour ancêtres communs. Il est vrai que ce couple originel a beaucoup essaimé et qu’il existe une foison de branches collatérales.
Mais ce sont ici les vrais, la descendance directe du couple mythique que vous allez voir et écouter.
Ils vont, en quatre-vingt minutes, vous retracer, par récits et scènes successives, tous les couples de leur lignée.
Oui, tous. Une performance.
Vous en doutez peut-être ? Ce ne seraient pas les vrais ? Comment se fait-il qu’aucun d’entre vous ne soit devenu célèbre ?
C’est très simple : ils ont un gros handicap. Quelque soit l’époque, ils s’opposent à l’autorité en place. Ils désobéissent avec conviction et, en plus, en privilégiant l’amour.
En fait, ils reproduisent ce qui est arrivé à leurs ancêtres.
D’époque en époque, nous allons découvrir ce qui s’oppose à l’amour, et comment celui-ci est toujours en porte-à-faux avec la société.
Voici une lignée de chassés, de bannis, pour nous mener aujourd’hui à un couple de comédiens… Mais ceux-ci ont peut-être trouvé une solution pour ne gêner personne et s’épanouir tranquillement.
Pascal Bancou

Au commencement était l’homme nu et immortel, désespérément seul dans la douce luxuriance du jardin d’Éden… Le germe de l’ennui ! L’Éternel imagina d’y remédier en lui créant un alter-ego chair de sa chair à la fois semblable et différent : du flanc d’Adam, Dieu tira une créature femelle : EVE. Désormais le masculin était distinct du féminin, complémentaire et opposé. Ensemble ils inventèrent l’amour, le premier couple venait de naître.
Un seul interdit avait été formulé par Dieu : défense de goûter le fruit porté par l’arbre de la connaissance.
Le serpent, figure diabolique, exhorta le couple à désobéir, EVE céda en premier puis incita son compagnon à la suivre sur cette voie de perdition. Furieux, l’Éternel les chassa du Paradis et condamna la femme à enfanter dans la douleur et l’homme à l’accompagner dans sa peine, unis pour le meilleur et pour le pire ! Ils étaient devenus mortels et de cette disgrâce infinie commençait une quête sans fin, retrouver le bonheur perdu, la perfection d’un amour sans concession ni transgression qu’aucun démon tentateur ne pourrait plus jamais mettre en péril.
De là, Pascal Bancou, nous retrace de façon très parcellaire une histoire de l’amour depuis ces temps bibliques, la descendance directe de nos amants magnifiques, lui permettant de revisiter de façon caustique, humoristique, ou dramatique des époques, des situations amoureuses, des styles littéraires, des formes de théâtre.
Un spectacle plein de références et d’alacrité, terreau fertile pour jeu d’acteur et plaisir du spectateur.
Xavier Lemaire

Après l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de la Ville de Paris, Isabelle Andréani continue sa formation dans le cadre de stages et rencontres avec notamment : Mario Gonzalez, A.Del Perugia, Gilles Nicolas, Ariane Mnouchkine, Elisabeth Chailloux-Abdel Hakim, Yoshi Oïda…
Elle a joué avec Jacques Seiler dans La Maison d’Os de Dubillard (1993),La Peau des Autres de Jordan Plevnes (1993), Les Folies Concertantesd’après Jarry-Radiguet-Vian (1998). Elle a été son assistante sur Quelqu’unde Pinget, et sur Heureusement que vous êtes là de Dubillard.
Elle a aussi créé en février 2002, en collaboration avec lui : Le Moulin de la G…oulue qu’elle a écrit, interprété, chanté et dansé.
Actrice de Compagnie, elle travaille avec de nombreux metteurs en scène et participe à de belles créations; parmi les dernières : le rôle de Doupa La Godiche dans Kroum l’Ectoplasme d’Hanokh Levin au Théâtre de la Tempête, dans une mise en scène de Clément Poirée et Puisque tu es des miens… de Daniel Keen, avec la Compagnie Sambre, sous la direction deCarole Thibaut …
Metteuse en scène, elle a monté et joué La Pétillante Soubrette de Goldoni qui a remporté un éclatant succès (plus de 200 représentations).

Après l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de la Ville de Paris, Isabelle Andréani continue sa formation dans le cadre de stages et rencontres avec notamment : Mario Gonzalez, A.Del Perugia, Gilles Nicolas, Ariane Mnouchkine, Elisabeth Chailloux-Abdel Hakim, Yoshi Oïda…
Elle a joué avec Jacques Seiler dans La Maison d’Os de Dubillard (1993),La Peau des Autres de Jordan Plevnes (1993), Les Folies Concertantesd’après Jarry-Radiguet-Vian (1998). Elle a été son assistante sur Quelqu’unde Pinget, et sur Heureusement que vous êtes là de Dubillard.
Elle a aussi créé en février 2002, en collaboration avec lui : Le Moulin de la G…oulue qu’elle a écrit, interprété, chanté et dansé.
Actrice de Compagnie, elle travaille avec de nombreux metteurs en scène et participe à de belles créations; parmi les dernières : le rôle de Doupa La Godiche dans Kroum l’Ectoplasme d’Hanokh Levin au Théâtre de la Tempête, dans une mise en scène de Clément Poirée et Puisque tu es des miens… de Daniel Keen, avec la Compagnie Sambre, sous la direction deCarole Thibaut …
Metteuse en scène, elle a monté et joué La Pétillante Soubrette de Goldoni qui a remporté un éclatant succès (plus de 200 représentations).

Ecrire, c’est une vocation et une évidence pour Pascal Bancou. Il décide qu’il écrira plus tard lorsqu’il côtoie et admire Carson Mc Cullers ; il a huit ans, à Nyack New York. Rencontre aussi déterminante, avec Elie Wiesel, à l’époque journaliste aux Nations Unies ; Pascal a treize ans. Il aime ceux qui aiment écrire.
Terminale à Condorcet avec Roger Ikor comme professeur de français. Les dialogues et le théâtre, américains et français, sont le plaisir de Pascal. C’est donc naturellement qu’il devient scénariste et auteur de théâtre.
Il écrit une première pièce sur Corneille et Molière, « L’Imposture Comique ». Grâce à une rencontre enthousiaste avec Xavier Lemaire, elle est mise en scène par celui-ci au théâtre de la Huchette en 2000.
Bilingue, il adapte la première pièce jouée en France de John Patrick Shanley, « Danny ou la grande bleue ». Il a déjà l’expérience de nombreux scénarii pour la télévision (Burma, La Crim’…). Il adapte au cinéma la pièce de Shanley. Il écrit « Hillary T. », pièce sélectionnée par le théâtre du Balcon, à Avignon et à la fondation Beaumarchais.
Cette année 2006, il participe à un spectacle « Labyrinthus » sur les Frères Grimm. Et il retrouveXavier Lemaire dans une pièce dont il est l’auteur, aussi provocatrice que la première, « Adam, Eve et descendances… », l’histoire de l’amour humain à travers toutes les époques et tous les styles. Une idée trouvée avec la complicité de Xavier Lemaire.
Entre temps, il a écrit plusieurs autres pièces dont « Meurtre à l’amiable », dont il a fait déjà et parallèlement au montage théâtre, un scénario de film avec Simon Brook pour « Chic films ».
Egalement en préparation, une fiction télé, « Max l’Emmerdeur », qui met en scène un « Michael Moore » français qu’il souhaiterait voir interprété par Daniel Russo.
Pour Pascal Bancou, l’écriture est à la fois une passion, un métier, un loisir et un plaisir, un mode de vie !

Ils ont vu le spectacle, ils en font échos… A votre curiosité !

Le PARISIEN : vendredi 06 juillet 2007

AMOUR RIME AVEC HUMOUR
Contes du Paradis Perdu
Dans « Adam, Eve et descendances », Isabelle Andréani et Xavier Lemaire s’emparent, sur les planches de l’Essaïon, du texte ambitieux de Pascal Bancou. Les rapports hommes-femmes, des temps bibliques à nos jours, sont passés au crible coloré des rendez-vous ratés avec l’histoire. Moment fort, l’évocation de l’amour courtois, par exemple permet à ce couple épatant d’exprimer toute sa sa causticité. Pédagogique et plaisant.

Marie-Emmanuelle Galfré

FIGAROSCOPE : 20 juin 2007

«… Pascal Bancou est un auteur intelligent et cultivé, ce qui fait vraiment du bien en cette période de disette. Sa petite comédie est donc une des plus fines, même si on peut ne pas en apprécier tous les points de vue (religieux par exemple). Elle prend aussi toute sa saveur grâce au travail des comédiens. Leur complicité est grande sur le plateau. On aime bien le garçon, Xavier Lemaire, mais on c’est la fille, Isabelle Andréani, qui se taille la part du lion. Elle est d’une énergie incroyable, passant d’un état à l’autre avec une dextérité de clown. Un moment agréable de théâtre. Ce n’est pas un hasard si le spectacle tient l’affiche depuis longtemps. »

JEAN-LUC JEENER
http://www.figaroscope.fr/theatre/2007061900024552.html

THEATRAUTEURS de Simone Alexandre : 20 juin 2007

http://theatrauteurs.hautetfort.com/archive/2007/06/20/adam-eve-et-descendances-de-pascal-bancou.html

CHRONIQUE de Ch. Le Besnerais : 07 juin 2007
http://www.sortiz.com  puis cliquer sur « théâtre » puis sur article: « Adam, Eve et descendances… »

TELERAMA : 13 janvier 2007

«… Il y a l’amour. Et il y a la vie, son ennemie », disait Jean Anouilh. Une formule qui pourrait illustrer ce spectacle sur les relations hommes-femmes à travers les siècles. Les époques changent, les mentalités aussi, mais le parcours amoureux se révèle souvent chaotique, semé de tentations, d’embûches, de préjugés, de révoltes… Rire caustique, parfois potache, interprètes enthousiastes, « Adam, Eve et descendances… » est un sympathique divertissement à savourer…en couple. »

Michèle Bourcet

PARIS-VENDU : 11 janvier 2007

«… L’on ne s’ennuie pas en allant voir cette belle histoire d’amour… L’histoire de l’amour depuis les temps bibliques jusqu’en 2041, revisitée de façon caustique et humoristique à travers la descendance d’Adam et Eve » Un spectacle pleins de références et d’alacrité, terreau fertile pour jeu d’acteur et plaisir du spectateur. Un pièce signée Pascal Bancou, que produit la Compagnie Les larrons. Les deux comédiens, Isabelle Andréani et Xavier Lemaire, sont criants de vérité et ont le théâtre jusqu’au bout des doigts…La question sur Adam et Eve est posée. Hâtez-vous vite de connaître la réponse…Le cerise sur le gâteau : ce lieu est très convivial et la proximité avec les comédiens est un plus…! »

B. Moncel

RADIO NOTRE-DAME : 02 janvier 2007

«… Avant le spectacle, on se demande ce qu’ont pu être Adam et Eve mais après, on se rend compte que finalement rien n’a changé sous le pommier !
En effet, nos deux amants, Isabelle Andréani en Eve et Xavier Lemaire en Adam traversent l’histoire comme l’éclair : Ils ont beau incarner Adam et Eve, Héloïse et Abélard, Roméo et Juliette…et j’en passe, Adam roule toujours autant les mécaniques, les yeux exorbités par la concupiscence qu’il soit barbare, conquérant apprenti-gandin, moine ou simple macho…
Eve, véritable diablesse enchanteresse et reine du « logos » nous renverse par son habileté inouïe dans l’art de jouer la gourde médiévale puis de revêtir en un seul coup de tonnerre une nuisette affriolante pour nous camper le plus drôlement du monde la bourgeoise pigeonnante aussi précieuse que ridicule. Puis notre gentille infirmière pour gueules cassées incarnera pour finir la féministe révoltée et insatisfaite que nous connaissons bien. C’est en 2041 que notre voyage généalogique s’achève glorieusement… je vous laisse savourer le dessert.
« Adam, Eve et descendances… », c’est donc un spectacle décoiffant, qui passe

à 300 à l’heure , pas de répit , ça court, ça galope, ça tournicote, ça saute et ça tombe : Adam et Eve nous en font voir de toutes les couleurs !

Si vous vous posez toujours la question : « – Que sont devenus Adam et Eve ? », et bien la réponse est : « -Laissez-vous tenter, vous ne serez pas puni, et vous leur direz MERCI ! »

CHRONIQUE de Marie-Ange de Montesquieu, diffusée le mardi 02 janvier 2007 à 18h15 sur Radio Notre-Dame,dans l’émission de Paul de Sinéty « Couleurs et paroles ».

PARISCOPE : 06 décembre 2006

«…Du haut de l’Eden, Adam et Eve contemplent leur descendance pour voir ce que les rapports hommes femmes sont devenus après l’expérience originelle. Cette façon amusante de revisiter ‘histoire du couple et de l’amour à travers les âges est signé Pascal Bancou. Bien sûr, le thème est vieux comme le monde, mais l’auteur l’exploite sous un angle ludique. Avec beaucoup d’humour, ses dialogues s’inspirent des grands genres littéraires de chaque époque et les détournent avec finesse… Malgré un début un peu inégal, la pièce démarre franchement à partir de la période de la Renaissance, avec des passages particulièrement savoureux, comme une parodie d’Héloïse et Abélard. Et puis le spectacle est mené de front par deus comédiens en pleine forme : Isabelle Andréani et Xavier Lemaire, qui signe aussi la mise en scène. Délivrant des paquets d’énergie, le duo réalise une performance dans les changements des costumes et l’enfilade des personnages à toute allure. Sans jamais perdre leur efficacité dans l’humour et le burlesque, ils nous font passer un bon moment. »

 Louise de Roquiny

WEBTHEA et SPECTACLE SELECTION : 22 novembre 2006

«…Adam s’ennuie au Paradis. L’Eden s’est très surfait. Et Dieu créa la femme, en l’occurrence Eve. Jouer à cache cache dans le jardin des Hespérides, c’est beaucoup plus rigolo à deux. Ils croquent à pleines dents dans tous les plaisirs du Paradis, même dans l’interdit  Dieu est très susceptible.

Eve croqua la pomme.

Grand-papa Adam et Grand-mère sont mis à la porte du Paradis. Ils vont peupler la Terre. Nous sommes tous les arrières, arrières, ……arrières,…arrières petits-fils d’Adam et Eve. Leur descendance a connu les vicissitudes de l’Amour, contrarié, tant il est vrai par la Société, La Religion, la Famille, enfin toutes ces Institutions qui ont canalisé les élans, les penchants. Il fallait perpétuer l’espèce en respectant les dogmes, mais le facteur Amour, ce petit grain de sable qui fait basculer la Balance de la Raison, allant jusqu’à déclencher des Guerres. Eh ! Oui ! La Belle Hélène est fille d’Eve ! Pendant des siècles et des siècles, l’homme et la femme regrettèrent le Paradis. Mais le Paradis est-il vraiment une sinécure ?

Un historien de l’Amour à travers les Ages.

Pascal Bancou a fait un gros travail de recherche, un savant compromis d’archéologie et d’une fantaisie communicative pour nous présenter la descendance directe de ce couple mythique à travers les âges. En 75 minutes, nous assistons à un panorama de l’Amour depuis les tems bibliques  en passant par les 1ers chrétiens, le Moyen Age, l’Inquisition, le Siècles des Lumières jusqu’en 2041. Le pari est relevé haut la main par Xavier Lemaire et Isabelle Andréani, dignes successeurs d’Adam et Eve. La pièce est hautement pédagogique. Savez-vous que Roméo est Adamo, que Sigmund Freud est amoureux d’Eve ? Le spectacle est un marathon avec étape. A chaque étape, pardon, à chaque époque, les deux comédiens qui sont à la fois machino et habilleur, changent les éléments du décor et de costume, nous plantant dans un décor stylisé. Pascal Bancou a travaillé son style pour chaque époque, sa version des Liaisons Dangereuses a dû rendre fou Choderlos de Laclos. Isabelle Andréani est la femme dans tous ses états. Elle est gourmande, pétillante, sensuelle et tellement drôle. Xavier Lemaire, l’Homme qui verra son destin changé grâce à la Science en 2041, a donné à sa mise en scène un rythme effréné, drôlatique, enlevé. C’est drôle, enlevé, réussi : un petit bonheur !

Marie-Laure Atinault

THEATREONLINE: 21 novembre 2006 par Catherine Robert

http://www.theatreonline.com/journal/detail_article.asp?i_Production=1650
VISIOSCENE : 1er novembre 2006
http://www. visioscene.com

D.DUMAS : 30 octobre 2006 http://ddumasenmargedutheatre.blogspirit.com/archive/2006/10/31/adam-et-eve-sacres-ancetres.html

ENCRES VAGABONDES : 31 octobre 2006
http://www.encres-vagabondes.com/theatre/montreurs26.htm  puis cliquer sur « théâtre » puis « montreurs d’ours » puis aller en « 2006 »: article  « adam, eve et descendances… »