Nos collaborations artistiques et techniques
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Stéphane Baquet
Lumières : ZigZag, Qui es-tu Fritz Haber ?
Fils du comédien-musicien-alpiniste-skieur-artiste lyrique Maurice Baquet et filleul du photographe Robert Doisneau, Stéphane commence son parcours artistique comme trompettiste (classique, jazz..), chanteur puis portraitiste Noir et Blanc (photographe de l’Agence RAPHO) ; il monte sur les planches comme comédien à l’âge de 20 ans (spectacles avec Jacques Fabbri, Jean Marais...) pendant 10 ans, puis accompagne son père dans ses tournées comme régisseur où il apprend son métier de régisseur lumière et d’éclairagiste.
Régisseur d’accueil au Théâtre du Renard à Paris de 1990 à 1995, il part ensuite comme créateur lumière et responsable technique de plusieurs spectacles (Michael Lonsdale, Olivier Py, Pierre Santini, Pierre Notte, Jean-Luc Tardieu, Alain Sachs, Brigitte Fossey, Guillaume Hasson, Pierre Loup Rajot, Laurent Petitgirard, Diastème…). Il devient en 1999 directeur technique du Théâtre La Luna à Avignon, et en 2006 co-directeur artistique.
Avec Xavier Lemaire il a réalisé les éclairages de Après l’incendie et Qui es-tu Fritz Haber ?
Photo : Pascale Blaison
Pascale Blaison
Création de marionnettes : Madame Ming
Artiste associée depuis les premières heures de la compagnie, Pascale est comédienne et une référence dans le monde de la marionnette tant comme conceptrice, constructrice et manipulatrice (que des trucs en « ice » !).
Elle sait aussi à l’occasion participer à la scénographie et à la réalisation de costumes. Au sein de Fond de Scène, outre Noces de papier, spectacle dans lequel elle était tout à la fois interprète et conceptrice d’objets à manipuler, Pascale a collaboré à la réalisation d’objets et de scénographies pour Dédicace (Laurent Contamin), Puzzle (Laurent Contamin, Olivier David, Fabrice Melquiot, Luc Tartar), La dernière balade de Lucy Jordan (Fabrice Melquiot) et Lisolo (Laurent Contamin).
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Didier Brun
Lumière : Rentrée 42, L'Arche et le Château, Madame Ming, Là-bas de l'autre côté de l'eau, Hamlet, La mère confidente, Modèle vivant,
Didier Brun signe les lumières de Xavier Lemaire depuis L’Échange de Claudel, de Carole Thibaut depuis Ici, aujourd’hui jusqu’à Les Petites empêchées, les lumières pour les dernières créations d’opéra de Laurent Serrano, de Didier Long, de Panchika Velez, pour la Compagnie de mime internationale Bodecker/Neander (Berlin), Il réalise les lumières de Têtes rondes, têtes pointues monté par P. Awat, et également différents éclairages pour le festival Le Printemps des comédiens à Montpellier. Pour la danse, il collabore avec C. Carlson autour d’improvisation lors du festival June Event à la Cartoucherie.
Il réalise les éclairages du projet de D. Hervieux en collaboration avec l’Orchestre National de Lyon, de la Compagnie Labkine pour le CND, de la Compagnie 6° dimensions, du solo d’Eva Vandest, de Albatros de V. Vailecillo, de L'Impermanence de D. Caron, signe les lumières des spectacles Panam et Cyprès de la Compagnie de danse hip- hop Choream. En musique, il collabore à certaines créations de R. Auzé et de P. Caratini, et réalise les lumières de Roberto Alagna pour la création d'un DVD en partenariat avec Mezzo.
Photo : Thierry Chabaud
Thierry Chabaud
Régie scène : Là-bas de l'autre côté de l'eau
Informations indisponibles.
Photo : © Union des Créateurs Lumière
Stéphanie Daniel
Lumière : Gary devant soi
Diplômée de l’École du Théâtre national de Strasbourg en 1989, Stéphanie Daniel se consacre à la conception lumière. Depuis plus de 20 ans, elle collabore avec de nombreux metteurs en scène aussi bien dans le monde théâtral que lyrique.
Dès sa sortie d’école des metteurs en scène comme Jean Dautremay, Stanislas Nordey, Martine Wijckaert, Denis Podalydès et bien d’autres lui font confiance.
Elle reçoit en 2007 le Molière du meilleur créateur de lumière pour Cyrano de Bergerac, mis en scène par Denis Podalydès à la Comédie-Française.
Parallèlement, elle conçoit des éclairages muséographiques.
Commençant par des expositions temporaires (Vivant Denon au Louvre en 2000, l’Expressionisme Allemand à la Cinémathèque, le fauvisme au Musée d’Art Moderne…) elle est chargée depuis quelques années de projets pérennes tels que, entre autres : le musée Rodin, la Galerie de la minéralogie, le musée des Beaux-Arts de Pont Aven, le musée de la Romanité de Nîmes, le nouveau spectacle de la Grande Galerie de l’évolution.
En 2022, elle a été choisie pour représenter La France à la journée « Women in lighting » organisée par Light Collective.
Elle conçoit les lumières de Gary devant soi, mettant à profit cette double compétence « musée/scène » qui lui permet d’utiliser la lumière en tant qu’élément narratif et dramaturgique.
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Régis Delbroucq
Musique : Qui es-tu Fritz Haber ?, L'Échange
Formé au piano dès l’âge de 6 ans, il a fait partie de plusieurs groupes pop-rock. Il a composé de nombreuses chansons pour les chanteuses-comédiennes Maik Darah (voix française de Whoopi Goldberg), Catherine Mandret, Lou Saintagne. Il compose la musique de tous les spectacles de Freddy Viau depuis 12 ans.
Il a réalisé les musiques des spectacles estivaux Ville en Lumières à Troyes en 2010 et 2011.
Il a composé les musiques des pièces Qui es-tu Fritz Haber, L’Échange de P. Claudel et Le Dernier Venu de Xavier Lemaire.
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Photo : © Compagnie Parciparlà
Rick Dijkman
Costumes : Qui es-tu Fritz Haber ?, L'Échange
Né aux Pays-Bas, Rick s'est installé en France en 2000 où il fait partie de l’encadrement au département Costuming de Disneyland Paris. En 2005, il suit les cours des Arts Appliqués du Greta et obtient son diplôme de Costumier de Théâtre.
Rick a multiplié les créations de costumes pour divers projets de théâtre, danse et cinéma. Il a réalisé la plupart des costumes des spectacles de la Compagnie Parciparlà : Alice au Pays des Merveilles, Les Aventures de Tom Sawyer, Les Vivacités du Capitaine Tic... Mais aussi pour 24 Heures de la Vie d'une Femme, Le Vilain Petit Canard, mises en scène de Freddy Viau également, Le Manuscrit de Rembrandt, mise en scène de Patrick Courtois ainsi que Qui es-tu Fritz Haber et L’Echange de Paul Claudel, mise en scène de Xavier Lemaire
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Véronique Figuière
Graphisme : Rentrée 42, L'Arche et le Château, Un Coeur Simple, Modèle vivant, ZigZag, Hamlet
Diplômée de l’Atelier Met De Penninghen - ESAG – Paris, Véronique Figuière, après des débuts en freelance, Véronique Figuière intervient en tant que Directrice artistique, graphiste et illustratrice au sein de Fake Studio où elle travaille sur de nombreux projets artistiques et culturels.
Elle a ainsi réalisé la grande majorité des affiches de spectacles de la compagnie LES LARRONS.
Parallèlement, elle développe une carrière d’illustratrice à travers expositions et éditions de livres.
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Katerina Fotinaki
Musique : Là-bas de l'autre côté de l'eau
Née à Athènes, Katerina Fotinaki est une auteure-compositrice-interprète grecque (guitariste et chanteuse).
Diplômée en lettres classiques à l'université nationale et capodistrienne d'Athènes et parallèlement en art vocal auprès du baryton Spyros Sakkas dans son Atelier de l'Art vocal à Athènes.
Elle compose et joue la musique pour le théâtre Zorba (2018-2019), Là-bas de l'autre côté de l'eau de Pierre-Olivier Scotto et Xavier Lemaire, mise en scène Xavier Lemaire (2020, 2021-2022).
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Photo : Virginie Houdinière
Virginie Houdinière
Costumes : Madame Ming, Là-bas de l'autre côté de l'eau, Hamlet, Les Coquelicots des Tranchées, L'Échange
Enfant timide, elle découvre le théâtre au collège et la passion ne l’a plus quittée. Ne pouvant en faire son métier, elle s’oriente vers un bac pro et un BEP vêtements et métiers de la mode. À 18 ans, elle intègre une école du costume à Nogent-sur-Marne.
Ses premières armes dans le spectacle se font au Conservatoire d’Art dramatique où elle a l’opportunité de travailler avec des grands noms du théâtre, comme Daniel Mesguich ou Muriel Mayette.
Elle décide ensuite de se spécialiser dans le costume d’époque, qu’elle signe « Virginie H. » depuis une dizaine d’années.
Diplômée du Greta des Arts Appliqués, elle a conçu et réalisé de nombreux costumes, notamment pour La Ronde mise en scène par Marion Bierry, Les Femmes Savantes et L’ingénu mise en scène par Arnaud Denis ou la comédie musicale Bonnie and Clyde de Antoine Lellandais. Elle a créé les costumes de la comédie musicale Lili Lampion d’Amanda Sthers, mise en scène de Ned Grujic.
Elle a créé les costumes de cinq spectacles de la compagnie LES LARRONS : Madame Ming, Là-bas de l’autre côté de l’eau, Hamlet, Les Coquelicots des Tranchées et L’Échange, mis en scène par Xavier Lemaire.
Photo : Fred Jaillard
Frédéric Jaillard
Frédéric Jaillard, est un compositeur, interprète, arrangeur et multi-instrumentiste français.
Après une formation théâtrale, Frédéric Jaillard, qui est à la fois comédien et compositeur, rejoint en 1991, la Compagnie Adesso e Sempre où il joue et co-compose avec Grégori Baquet la comédie musicale Le Menteur d'après Pierre Corneille. En 1998, Il est remarqué dans La culotte d'une zouave de Marc Salmon et nommé dans la catégorie Meilleur Espoir du cinéma européen au Festival du Film de Genève. Aujourd’hui, il se consacre uniquement à la musique.
Auteur-compositeur et interprète, il collabore avec Xavier Lemaire pour les spectacles Hamlet, Modèle Vivant, La mère confidente
et Les Coquelicots des Tranchées.
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Caroline Mexme
Costumes : Gary devant soi, Rentrée 42,
L’Arche et le Château, Un Cœur Simple, Madame Ming, Là-bas de l’autre côté de l’eau, Hamlet,
La mère confidente, Modèle Vivant, La Contrebasse, ZigZag, Les Coquelicots des Tranchées,
Après une formation à l’ENSATT puis à l’École supérieure d’Art Dramatique du TNS, Caroline Mexme a signé les scénographies et/ou costumes de Christian Rist, Serge Noyelle, Hervé Petit, Cécile Garcia Fogel, Nicolas Bataille, Rachel Salik, Philippe Macaigne, Brigitte Foray, Sotigui Kouyate… Elle a conçu des décors dans de petites scènes comme le Théâtre de la Huchette ou de plus grandes comme la Comédie Française. Elle entretient de multiples compagnonnages, notamment avec Cécile Garcia Fogel, Christian Rist, Hervé Petit, Xavier Lemaire, Jean-Philippe Daguerre. Elle a déjà travaillé avec Xavier Lemaire sur : Gary devant soi, Rentrée 42, L’Arche et le Château, Un Cœur Simple, Madame Ming, Là-bas de l’autre côté de l’eau, Hamlet, Modèle Vivant, La mère confidente, La Contrebasse, ZigZag, Les Coquelicots des Tranchées, Qui es-tu Fritz Haber, L’Échange, L’imposture comique, Vainqueurs, La soupe aux orties, Fleurs et affinités, Asie-Afrique, Le jeu de l’amour et du hasard, L’Alpenage de Knobst, L’Amour Impérial…
Elle mène également des actions de formation et d’initiation à la scénographie théâtrale aux ateliers des Beaux-Arts de la ville de Paris.
Photo : Elsa Moatti
Elsa Moatti
Création musiques : Madame Ming
Diplômée du CNSMD de Paris en violon, en improvisation générative, et en pédagogie (DE et CA), Elsa Moatti a étudié́ également à l’Académie Sibélius de Helsinki.
Elle participe au monde de la création et de l’improvisation notamment avec l’ensemble L’Itinéraire, Miroirs Etendus, l’Orchestre National de Jazz et le collectif d’improvisateurs La-Croche-et-le-Marteau qu’elle a cofondé. En musique ancienne on peut l’entendre avec Le Consort, La Clique des Lunaisiens, Les Talens Lyriques, et dans le domaine du spectacle vivant elle rejoint l’ensemble Le Concert Idéal de Marianne Piketty. En tant que soliste elle se produit sous la baguette de Léo Margue, Gaël Péron et Johan Farjot. Elle forme un duo avec la pianiste Suzanne Ben Zakoun allant du classique à l’improvisation, et fonde en 2018 le Trio Hémisphères avec l’accordéoniste Théo Ould et le contrebassiste Pierre-Antoine Despatures.
Elle s'engage avec le monde du théâtre, en particulier avec le metteur en scène Xavier Lemaire, dans la pièce Madame Ming, en tant que compositrice, interprète et comédienne. Elle participe également à l’académie OpusOne de l’ensemble L’Itinéraire en 2022 avec la création de son trio Rêvières. La même année, elle sort son premier album « Exils » (label Klarthe) qui est salué notamment dans le journal Le Monde (portrait et sélection "albums préférés 2022"), Classica, ClassiqueNews, qui la conduit à La Matinale de France Musique.
Depuis 2018, elle enseigne le violon au conservatoire Maurice Ravel du 13ème arrondissement de Paris.
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François Rostain
Maître d'armes : Hamlet
Comédien, maître d’armes diplômé d’État, chorégraphe de combats, il enseigne l’escrime et le combat de spectacle au Conservatoire national supérieur d'art dramatique depuis 1987. Depuis 1986 il chorégraphie les combats à la Comédie-Française, avec les metteurs en scène les plus prestigieux. L'opéra a fait également appel à ses services, en particulier le Châtelet, l'Opéra-Comique et le San Francisco Opera.
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Sel
Création Sonore : Gary devant soi
SEL nous embarque dans son trip pop-électro haletant sur une esthétique pop-electro entre Philippe Katerine et Mika, aux textes en français, décalés et piquants.
À coups de textes provocs trempés dans l’acide et l’autodérision, il y revendique sa condition de boomer queer sur des musiques aux arrangements sophistiqués, entre synthés vintage et séquences rythmiques obsédantes.
SEL est l'ultime avatar d'un songwriter de 50 ans qui a produit 4 albums sous 4 noms différents, en faisant de sa quête d'identité le fond et la forme de sa démarche artistique. Son set « QUEER » revendique sa condition de boomer sur des musiques aux arrangements sophistiqués, entre synthés vintage et rythmiques entêtantes. Il y chante avec un regard désabusé sur le monde comme sur lui-même, en équilibre instable entre les pulsions antinomiques qui fondent sa dualité.
« Chanteur queer au nom qui résonne avec ma couleur de cheveux, SEL est donc mon ultime avatar, celui du songwriter de 50 ans qui a fait de sa quête d'identité le fond et la forme de sa démarche artistique ».
Il joue depuis mars 2024 Les Caroline avec Caroline Loeb et Caroline Montier aux Enfants du Paradis à Paris tous les dimanches à 16h, puis au théâtre Baretta au festival d’Avignon off 2024.
Sa pièce Gary devant soi sera créée au théâtre du Balcon au festival d’Avignon off 2024 dans une mise en scène de Xavier Lemaire.
Photo : Sébastien Sidaner
Sébastien Sidaner
Vidéo : Là-bas de l'autre côté de l'eau
Il débute par la photographie avant de très vite privilégier la projection d’images. Expérimentant négatif, positif, diapositives, grattage, découpage, collage, matière qu’il projette ensuite sur différents supports et surfaces, puis les reprend en photos. Cette démarche production/reproduction lui permet d'exposer, entre autres, au off des Rencontres Internationales de la photographie d’Arles. Selon le même principe, il conçoit des diaporamas qui ont été exposés aux Rencontres Arts Électroniques (Rennes), au festival international de vidéo expérimentale Images contre nature (Marseille), au festival Vidéoformes (Clermont-Ferrand) et aux Vidéogrammes (Marseille).
Il crée des installations vidéo, soit sous la forme d’œuvres personnelles, soit de scénographies vidéo et réalise des installations pour le festival Mythos (Rennes), le centenaire de l'École Nationale d'Architecture de Bretagne à Rennes dont la ville met un atelier à sa disposition.
Il participe à la scène VJ, et a créé optophono, un groupe de musique visuelle.
Ses premières expériences dans le spectacle vivant se font avec des compagnies de la région bretonne, puis il participe aux rencontres de la Cartoucherie. Philippe Adrien lui alors propose de travailler sur son prochain spectacle (Œdipe Roi).
Depuis, il travaille presque exclusivement pour le théâtre, la danse et l'opéra, élargissant ses compétences à la création lumière et à la scénographie.
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Marie-Thérèse Roy
Costumes : ZigZag
« Choisir n’est pas facile, ne pas choisir est impossible » - Catherine de Médicis
Que choisir quand on est passionnée d’art, de littérature, d’histoire et de théâtre ? La solution la plus simple est de laisser faire le hasard.
Marie-Thérèse Roy pénètre pour la première fois dans un atelier de costume (J. Schmitt), à l’occasion d’un essayage, celui de la robe qu’elle portera sur scène dans L’Opéra des Gueux dirigé par Bernard Sobel à Gennevilliers. Une visite qui va changer beaucoup de choses… Une autre voie à explorer…
Elle intègre des ateliers qui créent les revues du Lido et du Moulin Rouge ainsi que du Stardust de Las Vegas. Elle travaille pour deux revues du Lido et du Moulin Rouge, ainsi que pour l’opéra de Lyon (spectacles de ballet : La Belle Hélène).
Elle créée ensuite avec deux associés une maison de couture, Anne Saint-Fiacre, où elle conçoit des vêtements de prêt-à-porter haut de gamme. Mais l’univers du spectacle lui manque, elle se tourne alors vers des compagnies de théâtre (Compagnie du Brabant, de La Charabotte, Théâtre et Compagnie 2000, Interlignes…) qui lui offrent une plus grande diversité de création.
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François-Eric Valentin
« François-Éric Valentin a quitté le théâtre et la vie le 16 novembre 2023. Très connu pour son ouvrage « Lumière pour le spectacle » plusieurs fois réédité, il a marqué de sa personnalité le monde de la lumière.
Éclairagiste depuis 1974 après un passage par le cirque, il a travaillé pour le théâtre et de très nombreux metteurs en scène ont fait appel à lui, parmi lesquels : Nicolas Bataille, René Jauneau, Goulchan Kervella, Jacques Legré, Muriel Mayette, Xavier Lemaire, Francis Perrin, Oscar Sisto, Armand Delcampe…
Il a aussi éclairé tous les styles de la danse, avec notamment Les Étoiles de l’Opéra de Paris, Wilfried Romoli, Cyril Attanassof, et Norbert Schmucki, ou Le Grand Ballet de Bordeaux, le Ballet National de Marseille, la compagnie Catherine Fromentoux ou celle de Harris Mandafounis d’Athènes, Géraldine Armstrong, Serge Alzetta, Rafael Aguilar et Maina Coronado en danse flamenco, Sadhana en danse indienne…
La chanson française avec Herbert Pagani, Colette Magny, Christian Ferrari, Manon Landowski, l’opéra (Cosi Fan Tutte, La Flûte Enchantée…), les sons et lumières (la Passion Celtique, Tristan et Yseult, le Cadre Noir de Saumur, le Fort de Bertheaume…) ont fait appel à son talent.
Au-delà de ces prestigieuses références, François-Éric, c’était aussi un regard. Un regard sur le monde et une grande exigence personnelle, un regard sur la peinture où il trouvait souvent, dans l’étude des maîtres, la matière de ses créations. Pour lui, la lumière sur scène ne pouvait se contenter de produire de belles images, elle devait aussi signifier, raconter, révéler le non-dit, l’invisible.
Il était en outre un excellent pédagogue, toujours prêt à transmettre, à faire partager l’émotion et la connaissance. Il réalisait cette part importante pour lui en animant de très nombreux stages en France et à l’étranger.
Il a également été enseignant à l’ENSATT. On peut dire qu’il a ainsi contribué à former le regard et la pratique de toute une génération de jeunes éclairagistes, à qui il a su communiquer sa passion et ses grandes connaissances. Ce talent de « passeur » se manifestait aussi par l’écriture : « 36 questions sur la lumière », « Éclairagiste : un esprit d’équipe ».
Enfin, François-Éric était un écrivain, non seulement dans son domaine mais aussi auteur de théâtre (« Théâtre de lumière : rends-leur le soleil qu’ils ont perdu ») et de nouvelles basées sur des tableaux célèbres du musée d’Orsay (« musée d’Orsay : les dernières nouvelles »). »
Source
Photo : © Compagnie du Néant
Christine Villers