Compagnie Les Larrons - © Photo Lot
Compagnie Les Larrons - © BM Palazon
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Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée
Une joute verbale pleine d'humour et de tendresse où les mots brillants de l'auteur ne font qu'un avec les acteurs.
Année de création
2007
Tout public
Prix Charles Oulmont 2008
Prix Sacha Guitry 2010
Durée
1h10
Auteurs
Alfred de Musset & Isabelle Andréani
Mise en scène
Distribution
Équipe technique
Lumière : François-Eric Valentin
Costumes : Rick Dijkman
Résumé
Nous sommes en septembre 1851, la servante et le nouveau cocher d’Alfred de Musset pénètrent dans son grenier pour récupérer les harnais du coche, mais la découverte de textes inédits, le récit d’anecdotes piquantes vont les conduire à jouer eux même « Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée » et se déclarer de façon singulière leur amour.
Toute la flamme de Musset jaillit de cette « comédie-proverbe » flamboyante, joyau de la littérature romantique, qui fera le régal de tous les amoureux d’un théâtre authentique et passionné.
Interview d’Isabelle Andréani (metteuse en scène et co-auteure)
Que représente pour vous la pièce de Musset « Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée » ?
C’est pour moi, « LA » vraie déclaration d’amour, dans toute sa splendeur !
C’est aussi la vision d’un certain monde, un texte chargé d’un vécu authentique, propice à une joute oratoire très argumentée.
Nous sommes avec cette pièce, non pas dans le « roman autobiographique », mais ce que l’on pourrait appeler la « scène autobiographique »…
Il y a un lever de rideau, pourquoi ?
« Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée » est une pièce courte, souvent associée au « Caprice » : ce n’était pas notre envie de la monter dans cette association. Nous souhaitons plutôt évoquer Musset à travers ses écrits tout en donnant un certain éventail de son style.
Comment vous est venu l’idée de ce lever de rideau ?
Partant de l’envie de conter la vie de Musset, il m’est apparu évident de faire parler, non pas ceux qui le côtoyaient mais ceux qui vivaient au quotidien à coté de lui, ceux qui le connaissaient finalement plus que ses proches.
J’ai donc choisi ses domestiques, une servante un peu amoureuse et un cocher érudit… et imaginé une rencontre entre deux êtres fait l’un pour l’autre, avec de nombreux points communs… J’ai tenté d’écrire une fiction assez réaliste et très probable, donnant un certain relief au texte de « Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée »…
Comment seront le décor et les costumes ?
Un vieux grenier qui se transforme en salon par le simple imaginaire des personnages… Une matière riche en souvenirs, qui évoquent le passé, qui peut révéler des secrets enfouis, des trésors de manuscrits inachevés et inédits…et pour les costumes : une servante et un cocher du 19ème siècle !
Quelles sont vos ambitions pour ce spectacle ?
Le jouer devant des publics différents, permettre ainsi de faire découvrir Musset dans toute la splendeur de sa langue, conquérir les plus curieux admirateurs de cet homme de lettres, en les entraînant dans une histoire ludique, pleine de références et d’émotion…
Distribution
Représentations
Presse
« Derrière le titre d’un incontournable d’Alfred de Musset se cache une pièce liminaire qui l’accommode et l’encadre admirablement. Chapeau bas à cette idée de mise en scène et au duo d’acteurs vibrant. »
Le chirurgien dentiste
Céline Laflute
Juillet 2008
« La joute verbale produit des étincelles ; là aussi la langue est irisée, les personnages attendrissants et d’une singulière modernité. Un plaisir des sens qu’on ne saurait se refuser. »
Semaine des spectacles Provence Côte d’Azur
Jean-Louis Châles
02/04/2008